Quelques films vus

Trois films vus ces derniers temps :

Tout d'abord Raiponce, le dernier Disney en date. Plutôt une bonne surprise. La princesse, l'histoire d'amour : je craignais un peu le gnangnan qui peut (parfois) caractériser les productions de la firme aux grandes oreilles. Mais, en fin de compte, on a droit a une histoire, sinon très originale, bourrée d'humour, bien rythmée et aux personnages attachants.  La présence de Byron Howard (Lilo et Stitch)  à la réalisation et de John Lasseter (Pixar) à la production expliquent sans doute cette réussite. Seul bémol, des chansons (Disney oblige) un poil trop envahissantes (surtout au début du film). Quoi que celle dans la taverne vaille son pesant de pièces d'or.





Vient ensuite, Megamind, dernière production Dreamworks. En bon fan de comics en tous genres, j'ai beaucoup aimé le film qui, s'il souffre de quelques baisses de rythme et de réparties parfois moyennes (surtout en français, car la V.O bénéficie du génial Will Ferrell) demeure un bon divertissement. Si tant est qu'on soit sensible aux multiples références super-héroïques auxquelles, contrairement aux Américains, les Français sont pour beaucoup hermétiques. Les accros à l'univers DC devraient cependant se régaler tant  les clins d'œil sont nombreux (en particulier à propos de Metroman / Superman ; Megamind étant un mélange de Lex Luthor et de Sinestro).





Dans un tout autre registre (pour les plus grands) : The Midnight Meat Train. Le film est tiré  de la nouvelle éponyme de Clive Barker (Livre de Sang 1). L'écrivain est d'ailleurs producteur de l'affaire. Le film, s'il n'est pas original dans la forme (image bleutée très vidéoclip des 90's ou emprunté aux killer-movies à la SE7EN), a le mérite de rester (dans les grandes lignes) fidèle à l'histoire de Barker et surtout de nous présenter un croque-mitaines comme on en avait pas vu depuis belle lurette. L'acteur qui incarne Mahogany bénéficie d'une stature et d'une présence impressionnantes qui le  propulsent  automatiquement aux côtés des Jason et autres Michael Myers. Seul regret, l'abus de numérique  et de plans à la bullet-time dans les scènes d'horreur qui décrédibilise le discours du réalisateur plus qu'il ne le sert. Le récit méritait, selon moi, davantage de tension et moins de grand guignol.